Ce thème ne pourrait pas être plus dans mon actualité. Vous n'ignorez pas que j'ai des soucis avec mon fils cadet: il refuse toutes contrainte et autorité . Mis dehors par sa maman et agressé par son beau-père, après un passage furtif très violent chez moi, il a décidé de vivre de manière "autonome". Il vivait dans sa ville natal et aux crochets de quelques amis. Se plaignant certains soirs, j'ai conditionné son retour chez moi. Il a d'abord voulu poursuivre son projet, disait-il. Il voulait prouver qu'il était possible de vivre sans argent.
Et bien ce fut un échec cuisant. Il a été vite considéré comme un paria et a manqué de tout: déshydraté et affamé, il a été accueilli aux urgences à l'hôpital.
Je l'ai repris chez moi chez moi et je l'accompagne de jours en jours pour qu'il récupère "un statut" et des droits.
Je pense qu'il a appris de ses bêtises mais je le trouve encore très "lent"; tout doit tombé du ciel. Bon, il est comme il est, c'est mon fils, je l'aime et , je sais qu'il n'est pas en danger.
Je pense qu'il prend peu à peu conscience et va se montrer plus "pro-actif". Bénéficiaire de certains droits, il s'agit maintenant de s'intégrer et se "démarginaliser". Possédant un diplôme, je veux qu'il recherche un travail et accepte un suivi psychologique.
Je crois que le plus dur est derrière mais le chemin est encore long.... patience.
Mais sa conclusion est acquise pour toujours, il faut de l'argent pour vivre et surtout une volonté de s'intégrer et du courage pour bouger et mériter sa pitance.